dimanche 14 juin 2015

Kosovo : pays d'accueil

    Parmi les pays des Balkans, le Kosovo en était un que je ne voulais pas rater. Connu pour sa guerre et ses tensions qui y règnent toujours de temps à autres, le peuple kosovar et la beauté de sa nature sont bien moins connus, et à tort. 

    Au départ de Skopje en Macédoine, j'arriverai avec quelques difficultés à la frontière du Kosovo. Une fois au Kosovo, l'auto-stop s'avérera plus que facile. Content de voir un étranger les Kosovars s’arrêtent très facilement. Cependant, ils ne comprennent pas vraiment qu'on puisse faire de l'auto-stop alors que les prix des bus sont faibles. A chaque attente, une ou plusieurs personnes viennent me voir pour me conseiller de prendre bus, "seulement 2 € pour aller à Pristina". Un passant me dira même : "personne ne va s'arrêter, les gens vont croire que tu es un terroriste, que tu vas sortir une arme lorsque tu seras dans leur voiture." Une voiture s'arrêtera 5 minutes plus tard et personne n'agressera personne. L'ironie veut qu'avec un temps d'attente rarement supérieur à 10 minutes, l'auto-stop est bien plus rapide que le bus. 


    Ma première destination est Prizren est sa riche culture. De majorité albanaise, les mosquées, les églises et les monastères se côtoient dans une parfaite harmonie. 






    Je pars ensuite pour la capitale, Pristina. Comme dans toutes les villes, les gens sont plus difficiles à approcher et cette capitale n'a rien d'extraordinaire. Je n'y resterai donc que peu de temps. Le seul symbole intéressant à Pristina est le NEW BORN. Cependant, le jour de ma visite, une voiture pour une promotion publicitaire est placée juste devant celui-ci, impossible d'en profiter et de prendre une photo. Le musée ethnographique sera une des rare sorties intéressantes.

Musée ethnographique



    Je repartirai de Pristina pour aller à la campagne. Peu habitué à voir des étrangers, les gens sont heureux de m'accueillir. Je boirai ainsi durant une après-midi 7 thés. Je dormirai le soir dans la caravane d'une famille qui m'invitera à manger. J'aurai ainsi l'occasion de discuter via Skype avec les frères et sœurs de mon hôte qui habitent en France.

Rencontré sur le bord de la route, je me fais invité à boire le thé et manger des spécialités du pays




    Mon hôte m'offrira un tee-shirt de l'armée du Kosovo. Il a travaillé pendant la guerre dans un camp de l'armée des Etats-Unis. La guerre est évidemment un des principaux sujets de conversation avec les différentes personnes que je rencontre. Beaucoup ont des proches réfugiés à l'étranger, c'est d'ailleurs une ressource non négligeable pour le pays, où le salaire minimum est de 200 €. Les souvenirs ne sont pas que dans les mémoires, les peintures et les bâtiments sont aussi là pour rappeler la guerre. Les forces de l'OTAN sont aussi toujours présentes dans le pays. Je croiserai des militaires italiens ou turques à Prizren.

Panneau de limitation de vitesse pour les véhicules militaires sur les routes du Kosovo.


Carte et symbole de la "grande Albanie" regroupant l'Albanie, le Kosovo et une partie de la Macédoine, volonté d'une partie des Albanais, notamment ceux du Kosovo

Remerciements aux USA et à l'OTAN pour leur soutien au peuple du Kosovo

Combattant de l'UCK : Armée de libération du Kosovo

1 commentaire:

  1. Merci pour ce reportage et les photos. Mesimpressions de Pristina : http://elek.over-blog.com/2014/02/un-dimanche-à-pristina.html

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